samedi 1 août 2009

Mon HPC dans MAG-7 !




Et pour préserver vos yeux : le texte de l'article dans un format lisible !

Le groupe motopropulseur d’une Caterham HPC : le Remontage.

J’ai un peu assisté notre ami Mathieu, alias MC-911, pour la restauration de son HPC VX injection, je vous invite à suivre son blog http://7hpc.blogspot.com/
Je l'avais déjà aidé à démonter sa Caterham qui a subit une cure de jouvence aux établissements Berjot, nouvelle peinture entre autre.
Après 8 mois de boulot, certaines phases actives, d'autres moins, le temps est venu de lui rendre une allure plus normale.

Son moteur, le classique VXi, appelé aussi C20XE (origine Opel GSI et calibra notamment) en version injection, le seul homologué en France nécessitait une restauration complète suite à un souci de pression d’huile, le travail étant confié à un rectifieur, j’ai uniquement refermé le bloc et changé quelques composants.
Il n’y a pas à dire, de travailler sur un moteur refait à neuf, c’est un vrai plaisir, notamment pour les mains. Je conseille de toutes façons de nettoyer en profondeur les pièces avant le remontage, en faisant attention de ne pas en mettre partout non plus.

Début de l’opération, nous sommes le Vendredi 21 novembre au soir, 2 bonnes heures pour charger le break, démonter la précieuse chèvre, essayer de charger le break sans rien oublier, prendre les outils et au dodo, la journée du lendemain s’annonce longue …..

Debout à 5 heures, une bonne douche, un café bien vite avalé, programmation du GPS, sic, 350 kilomètres, déjà un gros effort pour un matinal non convaincu.

Il est 9 heures, j’arrive au Nord de Toulouse, alléluia, aucune pièce n’a éventré mon coffre, seul le pont AR s’est répandu sur la moquette de la planche de coffre, ce sera un traitement au karcher plus tard.
Il faut bien un break pour tout emmener …

Première étape, après la pause café bien sûr, vidage du break, l’arrière remonte de quelques centimètres. Viens ensuite le remontage de la chèvre, c'est indispensable, à défaut un palan fixé au plafond sur un point solide, même si la culasse est en aluminium, cela pèse le poids d'un âne mort.

L’arbre de transmission est déjà en place (indispensable car il rentre uniquement par l'arrière, donc à faire avant de fixer le pont, après, c’est trop tard, il ne passe plus).

J’ai retenu l’option de dissocier la mise en place de l’ensemble boîte de vitesse / moteur, je trouve cela beaucoup plus facile à faire, malgré ce que l’on peut lire ici ou là.
On peut bien sur rentrer le groupe complet, mais cela oblige à remplir la BV plus tard (très peu accessible sur une Caterham) et je trouve cela plus compliqué pour enquiller l’arbre de transmission, mais à chacun sa préférence. La Cat de Mathieu dispose des renforts de châssis amovibles (les barres qui partent du tablier du tableau de bord vers les triangles de suspension), elles seront donc démontées ce qui facilite la mise en place, surtout avec le moteur équipé de ses périphériques ( pompe à huile externe notamment).

Donc, première opération, la boîte de vitesse.
Je vous conseille vivement à titre préventif de changer les 2 joints spy de cette boîte, cela vaut 20 euros mais cela vous évitera de devoir tout ressortir ensuite pour une fuite.
Le joint spy de sortie de BV n’appelle aucun commentaire, un tournevis plat pour virer l’ancien, une douille de dimension adéquate et un maillet pour mettre en place le nouveau.

Pour le joint spy de nez de BV, il faut dans un premier temps dissocier la cloche :
Le nez apparaît ensuite.

Comme pour l’autre joint, un tournevis plat, puis à nouveau une douille et un maillet.

Les joints spy sont disponibles chez Ford ( pour la T9 de Sierra, ce sont les mêmes sur la BV6 de chez CC), pas la peine de les faire venir de l’Angleterre.
Remplissage de la BV par la vis de niveau latérale, il faut poser la BV bien à plat, quand cela déborde, on arrête, comptez environ 1.1 litre de 75W90.
Pensez à refixer la BV sur le châssis, c’est mieux.
La mise en place est simple, il faut toutefois être 2, c’est plus facile pour introduire l’arbre de transmission. Bien conserver la BV horizontale pour éviter de répandre l’huile sur le sol par la queue de BV.
Et voilà, il est 11 heures, la BV est en place, calée sur des blocs en mousse, pause café.


Ensuite, il reste encore un gros vide, et stupeur, je décide de tout arrêter quand je vois ceci :

De la visserie à pas cher de chez Castromama, une honte, s’en suit une discussion sur la noblesse des matériaux, les cuvettes en magnésium pour recevoir des beaux FHC du même métal. Je veux bien donner un coup de main, mais je ne veux pas participer à une telle faute de goût. Je vous invite à spammer Mathieu à ce sujet pour le ramener dans le droit chemin.

Bon, 11h30, ce n’est pas tout ça, mais un beau moteur tout propre nous attend :

Avant d’entreprendre cette opération, vous aurez bien vérifié que votre disque d’embrayage est bien placé, sinon vous aurez des soucis. Je fais toujours un montage à blanc au sol pour être sûr.
Autre précaution, bien protéger les tubes du châssis pour éviter tout contact, des chiffons ou de la mousse de calorifugeage des tubes de chauffage.

Le moteur étant nu, je monte l’injection (plus facile à faire moteur non posé) et la pompe à huile externe, plus de place pour utiliser les outils.

Ensuite, il suffit de présenter le moteur au dessus du compartiment moteur et de le descendre doucement.

Il y a un peu de marge pour avancer le moteur pour faire rentrer l’arbre de BV dans l’embrayage, le plus dur étant de faire correspondre les cannelures, il suffit de faire pivoter un peu le moteur jusqu'à entendre un schlong indiquant le mariage des pièces.

Une fois cela fait, je bride avec une vis le moteur sur la cloche pour éviter qu’il ne ressorte.

On voit bien la place disponible pour le moteur sur cette photo.

Après, mise ne place des supports moteurs et silent blocs, du démarreur, et quelques accessoires.

Il est 13 heures, la faim se fait sentir, pause déjeuner avec la Mathieu’s family.

Reprise une heure plus tard, nous regardons les pièces disponibles pour le montage de l’injection papillon, et il faut se rendre à l’évidence, le kit est incomplet et un peu bidouillé, l’opération « je redonne vie au moteur » sera reportée à plus tard, notamment à cause du faisceau moteur incomplet.

Et voilà le résultat après 6 heures de boulot à rythme de bricoleurs du samedi.

Cela redonne espoir à Mathieu, cela faisait un moment que sa seven ne ressemblait à rien, un beau moteur en place, ce sont déjà les projets de trackdays et de sorties qui se profilent.

En fait, on s’aperçoit que le fait de sortir son moteur et sa BV n’est pas compliqué en soit, ce n’est pas très long et ne nécessite pas un outillage évolué, seul une chèvre ou un palan.
On doit bien sur en profiter pour faire un nettoyage complet du châssis, du moteur et de changer systématiquement durites, joints spy, de nettoyer les connecteurs et de serrer le tout au couple prescrit ( voir le tableau ci-dessous).

18 heures, l'heure de faire la route dans l'autre sens.

J’espère vous avoir donné envie de vous occuper vous-même de votre belle.

Yvan, avec la complicité de Mc-911
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